Cette proposition a été présentée par la DGRH du Ministère en Conseil Technique Ministériel (CTM) le 15 septembre et a pour objet de faire reconnaître la surcharge de travail liée à la direction d’école.
Pour le SNUipp-FSU, cette indemnité ne doit pas être un solde de tout compte. Les directeurs et directrices d’école attendent beaucoup des promesses du ministre. Le SNUipp-FSU a rappelé le résultat de l’enquête du ministère l’an passé : la priorité des directeurs et directrices d’école concerne le temps de décharge, l’allègement des tâches et l’aide administrative. Par ailleurs, la revalorisation salariale ne doit pas se satisfaire d’indemnités.
Pour le SNUipp-FSU, l’indemnité créée par ce projet de décret doit permettre de reconnaître l’engagement des directrices et directeurs et la surcharge de travail liée à la gestion de la crise sanitaire. Un amendement a donc été porté pour élargir le bénéfice de l’indemnité aux enseignant·es qui ont exercé les fonctions de direction au cours de l’année scolaire 2019-2020 et qui ne seraient plus en poste de direction à cette rentrée, que ce soient par changement de poste ou pour l’avoir assuré en intérim.
Si le ministère ne s’y opposait pas à l’origine et disait vouloir "vérifier la faisabilité" de la chose, il a rejeté l’amendement voté POUR de façon unanime par les organisations syndicales.
La prime est prévue pour être versée en intégralité quelle que soit la quotité de travail.
Le SNUipp-FSU continue de demander une revalorisation massive des traitements des enseignants.
Le ministère a proposé un agenda social au sein duquel un grand nombre de chantiers sont ou vont être ouverts dans les prochaines semaines. Ces échanges nourriront le Grenelle annoncé qui sera élargi à l’ensemble des personnels. Pour le SNUipp-FSU, ces réunions n’auront de sens qu’à la condition que le ministère ait des propositions concrètes à faire pour l’ensemble des personnels. Elle redit son exigence d’une revalorisation salariale pour l’ensemble des personnels.